samedi 8 mars 2008
Fin ?
Le résultats ont été donné ce mercredi 5mars après une superbe journée passé entre musicien pour notre part ;) Nous sortons 6ème de ce long projet. Nous étions 35 en course ce jour là.
Le résultat est vraiment épatant.
Je remercie tous ceux qui ont fait partie de ce projet. Nous arrêterons nous là ?
Nous sommes tous très heureux d'avoir pu y participer et nous en sortons plus grand.
(article à compléter)
mercredi 6 février 2008
« Le sourire d’un enfant est tellement beau. »
Texte pour la chanson pour Viva Rio :
« Le sourire d’un enfant est tellement beau. »
Il se permet de pleurer,
Loin de notre société,
Il se sent abandonné…
Sans parents depuis peu,
Il s’en sort de son mieux
Il a du mal à croire sauf en Dieu…
La drogue l’a anéanti…
Il a vu sa famille
Ruinée par la maladie
Voilà l’histoire d’un garçon
Racontée sans un nom
Car il est loin d’être le seul
Il faut que tu saches ce qu’ils veulent…
Parce qu’il est né là,
N’a-t-il pas droit
À la même chance que toi ?
«C’est la faute à pas de chance si… »
Justement, donne la lui !
Comprend enfin ces envies !
Il ne veut pas de ta pitié,
Mais qu’tu aides les choses à changer
N’oublie pas ces O.N.G
Qui n’attendent que toi pour bouger.
Voilà l’histoire d’un garçon
Racontée sans nom
Car il est loin d’être le seul
Il faut que tu saches ce qu’ils veulent…
Efface ses larmes et retiens la leçon…
Le sourire d’un enfant est tellement beau…
Soutenons viva rio !
Voilà l’histoire d’un garçon
Racontée sans nom
Car il est loin d’être le seul
Il faut que tu saches ce qu’ils veulent…
[ ! texte protégé, Caroline Rappe, tous droit réservés ]
Explication :
Ce texte a été écris au début du projet. Lorsque nous pensions que l’O.N.G viva rio ne travaillait que pour les enfants. Le thème était de raconter l’histoire d’un jeune brésilien
Dont on raconterait la vie au travers de tous les soucis que nous avions pu apercevoir dans le dossier reçu sur l’O.N.G. Nous voulions faire passer le message que toutes ces personnes subissent dès conflits quotidien, que le danger est encore plus présent là-bas qu’ici. Par le refrain, nous voulons insister sur le fait que c’est une réalité et qu’il faut que tout le monde en prenne conscience. On ne veut pas que tous s’apitoient sur le sors de nos semblables finalement, mais qu’ils se mettent bien en tête qu’il faut remédier à ça, qu’il ne faut pas laisser ce pays ce diviser en ces deux parties tellement distinctes, les riches, « les pauvres ». Je me permet de mettre pauvres entre guillemets car personnellement ne pas avoir de revenu fixe ou suffisant ne signifie pas spécialement pauvre… Tout le monde peut être riche dans un premier sens les gens penseront argent, mais il y a aussi, l’amitié, l’entre aide, autant de chose que l’on pourrait citer. En disant dans le texte « N’oublie pas ces O.N.G » c’est en sachant très bien que viva rio n’est pas la seule, loin de là. Chacune a son importance dans chaque pays tant qu’elle est honnête…
« Parce qu’il est né là,
N’a-t-il pas droit
À la même chance que toi ?
«C’est la faute à pas de chance si… »
Justement, donne la lui !
Comprend enfin ces envies ! »
Pour moi, ce paragraphe résume un peu toute la situation. Ce jeune garçon n’a pas choisi où il est né et il ne le regrette peut-être pas voyant notre société… Il est issu d’une société différente mais pourquoi ne devrions nous pas nous renseigner sur ces cultures, sur tout ce qu’il existe d’enrichissant là bas et nous renseigner sur tout ce qu’il se passe d’horrible à coté ? Il faut comprendre les gens et apprendre à ne pas les juger. Il faut pouvoir aider parfois simplement en se rendant compte qu’ils existent…
mardi 29 janvier 2008
Le cauchemar n'est toujours pas fini pour les afro-américains, cet article fait froid dans le dos.
Cette histoire est tres triste. Je ne me suis pas senti bien apres l'avoir lue. Et toutes ces personnalites et grandes stars noires des US ne peuvent rien faire. Incroyable!
Bonne lecture.
Vous trouverez le même texte attaché à la présente.
Bonne lecture et bonne... réflexion.
André MUTATE
Administrateur MOJA
http://www.moja.be/
Le cauchemar n'est toujours pas fini pour les afro-américains, cet article fait froid dans le dos.
ns
Reportage L'arbre de la colère
LE MONDE 17.07.07
C'est une histoire du vieux Sud. Une histoire tragique, hantée par des démons surgis d'un autre temps. Une histoire en noir et blanc. A l'ombre d'un vieil arbre, splendide et harmonieux, déployant généreusement ses branches, déjeunaient depuis des décennies les élèves blancs du lycée de Jena, petite ville de 3 000 habitants nichée au fin fond de la Louisiane et à la population blanche à 85 %. Cette organisation ancestrale de la cour de l'école qui reléguait les élèves noirs à la périphérie aurait pu perdurer si un jeune garçon noir, à la rentrée scolaire 2006, n'avait osé poser publiquement la sulfureuse question : "Pouvons-nous, nous aussi, nous asseoir sous le feuillage ?" La réponse de la direction fut très claire : "Asseyez-vous où bon vous semble !" Et sous le regard courroucé d'élèves blancs, une poignée de jeunes Noirs se glissèrent à l'ombre du vieil arbre.Le lendemain matin, 1er septembre 2006, trois cordes à noeud coulant pendaient à une branche de l'arbre. Deux cordes noires entourant une corde peinte en or : les couleurs de l'école. Les élèves noirs furent horrifiés, leurs parents mortifiés. "Pas besoin d'être historien pour comprendre le message(!), dit Caseptla Bailey, la maman d'un élève. La corde, dans cette région, évoque l'esclavage, les lynchages et le Ku Klux Klan. Ce passé n'est pas si lointain. Ce geste disait à nos enfants : "Sales nègres, on aura votre peau !""
Trois élèves blancs sont rapidement identifiés comme auteurs de la provocation. Mais le principal du lycée, qui souhaite leur exclusion, est contredit par le superintendant et le conseil de l'école, qui concluent qu'une telle "gaminerie" ne mérite pas plus que trois jours de suspension. Offusqués que l'affaire soit prise avec tant de légèreté par l'administration, les parents noirs se réunissent un soir dans une église baptiste pour discuter d'une possible réaction. Et le lendemain, quelques élèves noirs - parmi lesquels une poignée de sportifs, stars locales de l'équipe de football - improvisent sous l'arbre "blanc" une petite manifestation. Panique de l'administration. Une assemblée générale de l'école est aussitôt convoquée lors de laquelle le procureur général du district, Reed Walters, entouré d'une douzaine d'officiers de police, prend la parole et menace les jeunes manifestants. "Je vous préviens, dit-il en fixant les sportifs. Je peux être votre meilleur ami ou votre pire ennemi. Et je peux, d'un trait de plume, anéantir vos vies."
Le lendemain, la police patrouille dans les couloirs du lycée; le surlendemain, l'école est bouclée. Les parents, effarés, viennent chercher leurs enfants ou refusent qu'ils y retournent. Le principal de l'établissement affirme à la radio que l'ordre règne désormais, et le journal local, le Jena Times, affirme que tout est décidément de la faute des parents noirs qui, en se réunissant, ont fait d'une plaisanterie de potaches une affaire de racisme, et provoqué eux-mêmes l'agitation de leurs rejetons.
La vie reprend donc son cours au lycée de Jena, marquée par une tension palpable entre élèves blancs et noirs (notamment le petit clan auteur de la provocation des cordes et le groupe de sportifs) et l'irritation croissante des professeurs (en quasi- totalité blancs), furieux que leurs élèves noirs aient osé parler de racisme et décidés à leur rappeler durement la discipline évoquée par le procureur. Cela n'empêche pas un garçon noir de 16 ans, Mychal Bell, de faire gagner une nouvelle fois l'équipe des Jena Giants et d'être célébré dans le journal comme le meilleur joueur du moment. Des propositions de grandes universités, attirées par ses exploits sportifs, affluent, laissant espérer à sa famille dénuée de ressources qu'il est tiré d'affaire.Mais, dans la nuit du jeudi 30 novembre, un incendie criminel dévaste une partie du lycée. Quatorze classes sont détruites, la petite ville est sous le choc et la police à cran. Le week-end qui suit est violent. Le vendredi soir, un des jeunes sportifs noirs qui se présentait à une fête fréquentée par les Blancs se fait boxer dès l'entrée par un adulte blanc, puis tabasser par des lycéens arrivés en renfort. Le lendemain, croisant trois élèves noirs qui sortaient d'une épicerie, un jeune Blanc, impliqué dans la rixe de la veille, court à sa voiture prendre une carabine qu'il braque sur les jeunes gens.
Une bagarre s'ensuit, le Blanc est désarmé par les lycéens qui s'enfuient. Rattrapés par la police, ils sont inculpés de "voie de fait" et... "vol d'arme". Inquiets de cette escalade, plusieurs professeurs prient la direction de l'école de reporter l'ouverture du lycée. Mais, le lundi 4 décembre, les cours reprennent normalement. Jusqu'à l'heure du déjeuner.Difficile de savoir ce qui s'est passé alors. Des regards de défiance, des insultes, un doigt d'honneur sous le nez d'un des sportifs noirs par un élève blanc - un certain Justin Barker -, adepte du mot "nègre", ami des bagarreurs de la veille et des auteurs de la "plaisanterie" des cordes... Le voilà en tout cas qui reçoit un coup de poing, s'écroule, reçoit des coups de pied et perd connaissance. La confusion est totale, aucun témoin ne voit la même chose. Mais Justin Baker est transporté à l'hôpital et la police ne tarde pas à coffrer six jeune Noirs, les six sportifs déjà remarqués lors de la première manifestation. Le procureur les inculpe d'abord de "coups et blessures". Mais la colère d'une poignée de professeurs enjoignant la direction du lycée à plus de fermeté le fait réfléchir.
Désormais, c'est de "tentative de meurtre" et "complot" dont ils sont accusés. Pour une bagarre de lycéens, ils risquent cent ans de prison.Le procureur tient d'ailleurs à mettre les points sur les i. Dans un texte publié par le Jena Times, il avertit : "A ceux qui ont causé ces incidents, je dis que vous serez poursuivis dans l'interprétation la plus étendue possible de la loi et pour les crimes les plus graves que justifient les faits. Et pour votre condamnation, je réclamerai la peine maximale autorisée par la loi. Je veillerai à ce que vous ne menaciez plus jamais les élèves d'une école de la région." La communauté noire est abasourdie. Les six garçons sont définitivement exclus de l'école, les cautions exigées pour leur libération conditionnelle (de 70 000 à 138 000 dollars) bien trop élevées pour la plupart des parents, qui habitent dans des mobile homes ou des baraquements.
Trente-cinq pasteurs de la paroisse se regroupent alors pour appeler à la paix dans la communauté. Une prière commune réunit même la petite ville, un soir de décembre, au stade de football.
Car c'est bien cela le problème, croit comprendre le Jena Times, qui exclut tout soupçon de racisme : on ne prie plus assez !
Malgré les protestations des parents, la mobilisation de plusieurs associations défendant les libertés et les droits de l'homme, la création à Jena d'une section de l'historique NAACP (l'une des principales organisations de défense des Africains-Amé ricains, qui se bat depuis 1909 contre la ségrégation raciale), les six sportifs noirs restent en prison. Le jeune Blanc parti en ambulance ? Il va bien. Sorti de l'hôpital trois heures après la bagarre, il a assisté le soir même à une cérémonie de l'école. On l'a depuis trouvé en possession d'un fusil chargé de 13 balles planqué dans sa camionnette garée devant l'école. La suite est aussi affligeante. Et le premier procès - celui de Mychal Bell, la star de football -, qui a eu lieu les 26, 27 et 28 juin, a été la caricature effarante d'une justice pour riches, d'une justice pour Blancs. Dans une salle de tribunal partagée en deux - à droite, les Blancs réunis autour de Justin Barker et de sa famille ; à gauche, les familles et amis des six Noirs inculpés -, Mychal Bell a dû affronter un jury entièrement blanc, un procureur blanc, un juge blanc et dix-sept témoins blancs. Son avocat, noir, commis d'office, ne lui a posé aucune question, n'a pas mis en cause le jury, n'a relevé aucune des nombreuses contradictions des témoins et n'en a lui-même cité aucun. Il n'a pas été question des provocations raciales, des cordes de pendu, des bagarres, des insultes ; pas un mot sur l'avenir du jeune sportif qui, avant de passer les sept derniers mois en prison, se distinguait par de bons résultats scolaires. Rien. Le jeune homme a eu beau chuchoter quelques mots à l'oreille de son défenseur sur les désaccords flagrants entre les témoins, il n'en a pas tenu compte. Alors, quand le procureur, après avoir annoncé à l'ouverture du procès qu'il renonçait à l'inculpation pour "tentative de meurtre", a demandé au jury de reconnaître Mychal Bell coupable de "coups et blessures aggravés" et de "complot", les six jurés l'ont suivi à l'unanimité. Et qu'importe si ce chef d'accusation, qui expose à vingt-deux années de prison, exige, selon la loi de Louisiane, l'usage d'une "arme dangereuse". Les chaussures de tennis du garçon ont fait l'affaire ! Le juge tranchera le 31 juillet. Les parents de Mychal Bell, comme ceux des cinq autres jeunes Noirs en attente de procès, sont écoeurés. "Le garçon n'avait aucune chance", dit tristement Cleveland Riser, un vieux sage qui a connu le temps des bus, des écoles, des fontaines réservés aux Blancs. "Ce procès est le pire exemple d'erreur judiciaire que j'aie jamais rencontré", assure Alan Bean, un pasteur blanc activiste, fondateur de l'association Amis de la justice. "Un lynchage des temps modernes", laisse tomber une femme noire à la sortie du tribunal. Annick Cojean, envoyée spéciale
C'est parce qu'on imagine simultanément tous les pas qu'on devra faire qu'on se décourage, alors qu'il s'agit de les aligner un à un. [Marcel Jouhandeau]
André MUTATE +32.473.878.374
samedi 19 janvier 2008
Colloque Mondialisation Économique et Gouvernement des Sociétés
lundi 3 décembre 2007
Notre groupe Amnesty Jeunes Viva Rio
Mathieu, Alice, Mélanie, Gaelle, Céline, Sylvain, Aurélie, Raphael et Nuthanee (étudiante originaire de Thailande qui a participé au projet lors de son séjour)
lundi 8 octobre 2007
Expo liège du 8 au 12 octobre, de 10 à 17h à la salle "article 23" près des chiroux.
En réalisant cette exposition « Nous vivons dans la peur », Amnesty International veut mener une campagne pour dénoncer la terreur dans laquelle vit la population des favelas au Brésil.
En effet, dans ces quartiers très pauvres, les gens se retrouvent piégés entre les forces de police militaire qui sont toujours aussi violentes que du temps de la dictature militaire et les bombes des trafiquants de drogue surarmés.
En fait, le but de la politique en envoyant des agents de la police militaire dans les favelas est de renforcer la frontière qui sépare les quartiers riches des quartiers pauvres de la ville. Malheureusement, l'affrontement entre cette police militaire mal entraînée, mal payée et mal équipée et les bandes de trafiquants surarmés tourne souvent à des massacres sanglants dont la population innocente fait les frais. Quant à la police militaire, souvent très mal équipée comme je viens de le dire, elle se retrouve à la fois victime et responsable de cette montée de la violence.
« Nous vivons dans la terreur » réalisée par une artiste, photographe et cinéaste brésilienne vous permettra de vivre, le temps de 31 photos, l'angoisse et la terreur de ces pauvres victimes.
Et oui, Genna NACCACHE, l'artiste, a un don incroyable pour témoigner de cette situation de violence quotidienne. Elle a connu beaucoup de massacres entre 2000 et 2005 et a su capter l'âme de ce peuple qui n'aspire qu'à une vie meilleure.
Dans la première partie, Genna Naccache dévoile les violents combats entre la police et les trafiquants de drogue à Roncinha, une grande favela située sur les flancs escarpés d'une colline de Rio. Ses talents de photographe nous permettent de vraiment saisir le traumatisme et le réel désaroi d'une population entière, hommes, femmes et enfants, qui luttent pour continuer à vivre normalement.
Vous verrez ainsi des visages désespérés, des habitants soumis aux pires violences non seulement de la police mais aussi des trafiquants. Ainsi, otages des uns et des autres, ils survivent.
Vous verrez également les hélicoptères qui, à la poursuite de trafaiquants n'hésitent pas à tirer sur de pauvres victimes.
Vous remarquerez aussi les arrestations sanglantes et le manque de respéect pour les cadavres transportés dans des brouettes sans la moindre humanité.
Dans la deuxième partie, vous voyagerez à travers la prison des femmes de TALAVERA BRUCE.
Une des plus dure de Rio où les femmes détenues étaient inculpées de différents crimes allant du larcin à l'homicide.
Genna Naccache qui a partagé leur vie les a photographiées avec un réalisme incroyable dans leurs moments de plus grande détresse mais aussi dans leurs moments de joie contenue comme les mariages, les naissances....
Vous pourrez d'ailleurs constater que la religion est pour ces femmes un des seuls moyens d'espérer encore !
Dans la troisième partie, vous vous rendrez dans la favela Terra Encantada complètement délabrée, soumise au trafic de la drogue et connue pour la résistence de ses habitants.
Mais c'est aussi le lieu de naissance de l'AFFRAREGGAE, groupe brésilien qui a développé dans les favelas un réseau de centres commmunautaires et propose surtout aux enfants des ateliers comme le cirque, le cinéma...
Puis vous découvrirez la favela Nova INVASAO, « nouvelle invasion » un nouveau quartier abritant des habitants sans aucune ressources. Vous déambulerez dans les maisons aux murs branlants réalisés avec de vieilles caisses d'emballage et des tôles ondulées. Bien entendu, vous n'y trouverez aucun centre médical, aucune école, les ordures à même la rue laisseront échapper, si vous êtes attentifs, une odeur nauséabonde signe de misère absolue !
Une quatrième partie sera consacrée aux bus incendiés par les « caveiroes ». Ces fameux blindés qui sont, dit-on , faits pour la sécurité des favelas provoquent en réalité des dégâts incroyables
Nous sommes en mai 2006, l'Etat vient de prendre la décision de transférer 765 membres du Gang de Criminels « les primera comando da capital » à la prison de Sao Paulo. Le Primera Comando da Capital en profite alors pour donner l'ordre de représailles, déclencher une révolte dans la prison et prendre la police pour cible.
Le résultat est dramatique, de nombreux policiers sont tués.
Bien entendu, la police se venge et tue à son tour utilisant des moyens sauvages sans distinguer les criminels des pauvres victimes innocentes.
Toutes ces horreurs que Genna Naccashe a photographiées avec génie pour la postérité, Amnesty International vous les montre aujourd'hui.
Comme notre classe a décidé de montrer cette exposition dans le but de promouvoir aussi une ONG brésilienne Viva Rio, vous pourrez terminer la visite par un coup d'oeil sur le travail qu'elle réalise pour rétablir la paix dans ce pays dont nous avons souvent une idée trop idyllique : un carnaval attrayant, des plages de sable blanc, un soleil éblouissant.... le bonheur mais à quel prix !
Si cette exposition vous a plu, nous laissons une urne au fond de la salle dont nous verserons tous les bénéfices à « Viva Rio »
Merci de votre écoute et bonne visite.
Si vous avez la moindre question, nous sommes à votre entière disposition.
vendredi 28 septembre 2007
Bienvenue
Le Brésil:
Treizième puissance économique mondiale, le Brésil est également l’un des trois pays les plus violents et aux inégalités sociales les plus importantes.D’abord habité par des tribus semi-nomades, il est découvert en 1499 par l’espagnol Pinzón mais attribué au Portugal en application du traité de Tordesillas. Très vite de la main-d’œuvre est importée d’Afrique pour cultiver la canne à sucre et le bois. Le métissage (européens-africains-indiens) et de nombreuses diasporas (libanais, syriens, japonais, allemands, ..) en feront un pays multiculturel bien que subsiste encore aujourd’hui dans les mentalités le clivage noir/blanc. Ainsi qu’un énorme fossé entre riches et pauvres. D’un côté, les descendants de propriétaires fonciers, barricadés dans leurs maisons et de l’autre, entassés les uns sur les autres, les habitants des favelas, qu’on criminalise. L’économie du pays, qui a subie d’importantes inflations semble s’être plus ou moins stabilisée à présent et on espère beaucoup de Lula, premier président de gauche, qui s’est jusqu’à présent surtout occupé de l’économie et de son programme « faim zéro »,
Sa mission:
Elle consiste à intégrer la société divisée, inégalitaire, et à construire une culture en paix, en interagissant avec la société civile et les politiques publiques, dans les quartiers pauvres, aux niveaux national et international. Dans ce but, l’ONG développe diverses activités et expérimente des solutions aux problèmes sociaux, réalise des consultations, des actions locales, des campagnes, de la communication et de la formation. L’association Viva Rio travaille également avec des jeunes (entre 7 et 25 ans). Le Centre Sportif et Educatif Lutte pour la Paix (CEELPP) est un projet social dans le cadre duquel 190 jeunes (garçons et filles) participent à des activités sportives (« free fight », capoeira, etc.), suivent des cours de citoyenneté et de résolution pacifique des conflits. Ce centre offre des opportunités aux jeunes issus de milieux défavorisés à la recherche d’un avenir meilleur.La mission de « Luta Pela Paz » (« Lutte Pour la Paix ») est d’offrir aux enfants et aux jeunes des possibilités dans le domaine du sport et de l’éducation, avec l’objectif de briser les barrières et d’atteindre la paix et la citoyenneté.
Citoyens du monde :
Ce projet est une initiative d’Amnesty International Jeune. Il va durer deux ans. Le projet vise à mettre en contact les jeunes avec des défenseurs des droits humains dans le monde. Autour de ces échanges, les jeunes devront créer un projet créatif. Les jeunes qui auront été sélectionnés pour la qualité de leur projet créatif partiront à la rencontre de défenseurs des droits humains dans leur pays, et ramèneront un reportage sous la forme qu’ils choisiront (photo, radio ou vidéo). Ce reportage sera diffusé sur un média belge pour sensibiliser l’opinion publique à ce qu’ils auront vu et entendu.
Notre projet :
Nous avons composé deux chansons qui seront accompagnées d’un clip vidéo débordant d’images réalistes de la situation actuelle dans les favelas. Au travers de différentes représentations, nous vous montrerons ce qu’il en est. Nous avons écris un petit article dans le journal de l’école, le HOP de Marchin et un article est paru dans « La Meuse ». Nous allons organiser une exposition photo du 8 au 12 octobre à Liège à l’aide de Monsieur Graas.
Si vous voulez nous aider vous aussi, vous pouvez faire un don :
363-4129843-11
Les fond collectés serviront à financer les coûts de notre projet.